Les transports parisiens dans l'impasse ?

Publié le par MoDem Paris 18°


Le Boulevard Magenta, après les travaux de Denis Baupin

Bertrand Delanoe douterait-il de l'efficacité de la politique des transports parisiens ? Devant la fronde de nombreux maires PS, des élus communistes de la majorité "plurielle" parisienne, il a demandé à Denis Baupin de revoir sa copie, en évinçant les dogmes idéologiques...

Réunis en séminaire à Marcoussis le 29 septembre, l'adjoint aux transports aurait présenté dans une note de 7 pages (JDD du 01.10.06), un version light du Plan de Déplacements de Paris. Out le centre de Paris fermé aux voitures, prudence sur la fermeture des quais aux voitures et sur la création d'une voie sur le périphérique parisien réservée aux taxis et au co-voiturage. Pas de remise en cause en revanche de la politique de restriction automobile , même s'il annonce qu'elle devra être accompagnée par une amélioration préalable de l'offre de transports en communs !
ierre Mansat, adjoint communiste, estime quand à lui, selon Le Monde du 31.09.06  que "le désengagement massif de l'Etat" en matière de transports publics, en Ile-de-France, compromet gravement toute politique alternative à la voiture à Paris...

Il était temps que la municipalité se rende compte que l'actuelle impasse politique dans laquelle Les Verts parisiens nous ont embarqués : la drastique diminution des voies réservées à l'automobile intra-muros effectuée lors de la création des voies de bus en site propre ne s'est pas accompagnée d'une véritable politique d'amélioration des transports en communs à Paris et en Ile-de-France. Pire, l'amélioration de la fréquence des bus parisiens est le cadet des soucis du Syndicat des Transports Parisiens (STIF), Présidé par Jean-Paul Huchon, Président socialiste de la Région car la priorité va à l'amélioration des transports collectifs en grande banlieue et interbanlieues... Le résultat était prévisible : une augmentation considérable de la congestion urbaine, créant davantage de pollution atmosphérique à Paris, et une baisse du trafic des bus parisiens, allant tout à fait à l'encontre des objectifs poursuivis !...
Il est nécessaire de repenser notre politique des déplacements, non pas seulement à l'échelle strictement parisienne, mais à l'échelle de l'agglomération. 2 voitures sur 3 circulant à Paris sont des banlieusards : on ne peut mettre en oeuvre une politique qui ignore cette réalité urbaine : Paris et le centre-ville d'une métropole de 11 millions d'habitants !
Cela pose encore une fois la question d'une structure métropolitaine à l'échelle de l'agglomération dense  qui puisse être compétente en matière de transports afin d'harmoniser nos politiques de déplacement !.

Publié dans Transports

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